Fight for Love, Tome 5

Fight for Love, Tome 5: Ripped
Katy Evans

Broché: 350 pages
Prix: 17€00
Édition: Hugo Roman
Collection: New Romance
Genre(s): Romance Érotique
Date de sortie: 24 Juin 2015

Ma note:

Résumé:

Pandora, la copine gothique de Brooke et Mélanie, pensait que le chagrin d'amour qu'elle avait vécu à cause de son ex, rockeur et bad boy, était loin derrière elle. Mais le voilà de retour en ville pour le plus gros concert de l'année. Elle le déteste tellement qu'elle ne résiste pas à l'idée de lui faire un gros canular durant le concert, accompagnée pour cela de Mélanie. Mais alors qu'elles sont arrêtées par la police et qu'elle se retrouve face à son ex, toujours aussi magnifique, des tas de sentiments remontent à la surface, auxquels elle ne s'attendait pas. Elle ne s'attendait pas non plus aux conditions de la liberté sous caution : Mélanie est autorisée à rentrer chez elle alors qu'on place Pandora dans une situation périlleuse, beaucoup trop proche de son ex. Cette proximité physique la torture, tout en faisant renaître la passion qu'ils ont partagée et qu'importe à quel point elle le déteste, il l'obsède toujours autant. Entre détestation et obsession, la frontière est souvent mince...

Mon avis:

En premier lieu, 
je voudrais remercier Marie et Hugo Roman 
de m'avoir permis de lire ce roman en service-presse!

Me revoilà pour une nouvelle chronique sur le dernier tome en date de la saga Fight for Love.

Dans ce tome, on retrouve Pandora, l'amie gothique de Mélanie et Booke. Brisée par un amour d'adolescence, elle profite de l'arrivée en ville de Mackenna, son ex (devenu depuis star du Rock), pour organiser une petite vengeance durant le concert qu'il doit donner en ville. Seulement, rien ne se passe comme prévu et Pandora n'a qu'un choix si elle souhaite éviter un dépôt de plainte: accepter un "deal" qui la placera bien trop prêt et bien trop longtemps à portée de main de Mackenna.
Bien que cette proximité imposée la torture, c'est aussi l'occasion pour les deux jeunes gens de se redécouvrir et de se rendre compte de pas mal de choses. Parviendront-ils à passer outre les non-dits et le sentiment mutuel de trahison qu'ils éprouvent?

Passons à mon retour maintenant.
Pour être honnête, ce livre ne se distingue de la routine "baise-moi" familière à la saga uniquement dans ses soixante-dix dernières pages. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à me mettre dedans au début. Je sentais que beaucoup de choses couvaient, mais rien ne tombe avant la fin du chapitre dix-huit (sur un total de vingt-trois plus l'épilogue). Il est dommage que la première information ne soit pas offerte un peu plus tôt, que la totalité des remous se centre sur la fin.
Pourtant, malgré ça, les révélations sur l'histoire de Pandora et Mackenna, bien qu'arrivant tardivement, ont réussi à me tirer plusieurs frissons, à m'émouvoir. Plus particulièrement à travers la chanson qui clôture l'épilogue et qui illustre la plus belle preuve d'amour qui les unis, mais aussi la plus belle forme d'amour qui existe au monde. (Je ne peux pas en dire plus sans spoiler, il faudra me croire sur parole ^^)

Côté plume, j'ai ressenti plus que jamais la répétitivité dans le vocabulaire. Je ne l'avais pas soulignée dans mes chroniques sur les précédents tomes, ne sachant si je devais l'attribuer à la traductrice ou à l'auteure directement. Toujours est-il que trois fois le même mot sur deux lignes de texte, quand l'histoire se fait un peu désirer, ça titille légèrement. À noter également quelques mots manquants ici et là.
Cependant, dans l'ensemble, on sent une maturation du style, principalement dans les deux derniers tomes, à travers l'intensité plus importante des sentiments qu'elle parvient à faire passer. Rien que le maniement du double point de vue est un grand plus que je regrette qu'elle n'ait pas appliqué du temps de Brooke et Remy.

Côté personnage, je n'ai pas grand-chose à dire. Pandora et Greyson sont deux êtres malmenés par la vie. Clairement, ils n'ont pas eu de chance. Il est évident dès les premières secondes de leurs retrouvailles qu'ils s'aiment encore. À partir de là, seul le désir de les voir mettre à plat la dose de non-dits qu'ils trimbalent nous tient attachés à eux.

En bref, un tome dont l'intrigue est assez longue à se mettre en branle ce qui m'a laissé le temps de pointiller sur le style. Des surprises émouvantes qui n'arrivent que dans les soixante-dix dernières pages, ce qui fait remonter ma note car ma corde sensible a bien été touchée. Le quatrième volet reste cependant le meilleur de la saga!

Cette lecture compte pour le(s) challenge(s) suivant(s):