Confess Colleen Hoover Résumé:Auburn Reed a des plans très précis pour son avenir, et elle ne laissera personne se mettre sur son chemin. Lorsqu'elle franchit la porte d'une galerie d'art à Dallas pour un entretien, elle s'attend à tout sauf à l'irrésistible attraction qui la pousse vers Owen Gentry. Cet artiste énigmatique semble avoir beaucoup de choses à vouloir cacher à tout prix. Pour tenter de découvrir ses secrets les plus intimes, Auburn va baisser toutes ses barrières, pour comprendre qu'elle risque bien plus gros qu'elle ne pensait. Elle n'a qu'une solution : s'éloigner d'Owen au plus vite. Mais la dernière chose que souhaite Owen, c'est la perdre. Pour sauver leur relation, il devra tout confesser. Mais parfois, les mots peuvent être bien plus destructeur que la vérité... Mon avis:Commençons par un rapide résumé.
Ce livre, c’est donc l’histoire de Auburn, une jeune femme qui semble avoir pas mal de soucis. Dès le départ, on comprend qu’elle cache un secret. Secret qui l’oblige à cumuler les emplois pour semble-t-il en venir à bout. C’est comme ça que sa route croise celle de Owen, un artiste peintre très mystérieux à la recherche d’une assistante. Ce dernier laisse également entrevoir de nombreuses (et sombres) choses à cacher. Attirés l’un par l’autre, parviendront-ils à baisser leur garde, à se confier l’un à l’autre, à se faire confiance ? Les secrets dévoilés ne seront-ils pas trop difficiles à encaisser pour chacun ? Leur attirance survivra-t-elle à la vérité ? Je reconnais que j’ai mis un peu de temps à écrire cette chronique. Outre le manque de temps, j’ai surtout eu besoin de rassembler mes idées. Ce roman est de ceux qui vous bouleversent totalement le cœur et l’esprit. Globalement, ce fut une excellente lecture. D'ailleurs, Confess prend la deuxième place dans mon classement des livres de Colleen Hoover. Juste derrière Maybe Someday. J’ai retrouvé en compagnie d’Auburn et d’Owen toute l’intensité et la tension que j’avais adorées dans Maybe Someday et qui m’avaient un peu manqué dans Ugly Love. Je peux donc dire que pour moi, on a là un roman qui illustre parfaitement ce que CoHo sait faire de mieux. Sa plume est rythmée, ne nous laissant aucun répit. Mot après mot, page après page, elle m’a emmenée des rires jusqu’à la petite larmichette à l’œil (même si cette fois je n’ai pas pleuré ! Je progresse.) Mais sa plus grosse réussite est sans conteste cette compression de la cage thoracique, ce manque d’air que provoque le poids des sentiments qu’elle décrit à la perfection, nous immergeant totalement dans son monde, aux côtes de ses personnages. Du côté des personnages, on a deux êtres clairement torturés. On ne peut que s’attacher à eux, que souhaiter qu’ils trouvent enfin la paix à laquelle ils aspirent. Avec eux, plus particulièrement grâce à Owen, on plonge dans le monde artistique. Comme je ne souhaite pas spoiler, je ne peux pas rentrer plus dans les détails de cet art, de la façon dont Owen travaille. Mais je trouve l’idée de Colleen excellente. Et la place qu’elle donne aux confessions est tellement belle. Ça apporte une profondeur à l’ensemble du récit qui le rend presque trop réel pour que notre cœur s’en sorte indemne à la lecture. D’ailleurs, je n’avais jamais été autant réceptive à des tableaux. D’ailleurs puisque j’évoque ces fameuses confessions, Colleen Hoover a choisi de laisser en suspend le contenu de celles qu’Owen et Auburn glissent dans une boîte au début du récit. Personnellement, ce point m’a laissée frustrée à la fermeture du livre. Quand les liens (plus profonds et complexes que ce qu’on pourrait croire) finissent de se tisser entre nos deux héros, j’avais plus que jamais envie de savoir ce qu’ils avaient couché sur le papier si peu de temps après leur rencontre. En bref, je dirais que c’est un magnifique et bouleversant coup de cœur, à l’image de son grand frère Maybe Someday. Une nouvelle alliance entre la délicieuse plume de Colleen Hoover et l’art (après la chanson, la peinture ^^) qui a su trouver écho en moi. Je conseille ce roman sans hésitation aucune ! Et, chose rare (pour ne pas dire que c’est une première !), je vous laisse avec l’une des œuvres d’Owen (joliment mise en avant dans la version papier du roman, sur papier glacé) et en compagnie de l’une de mes citations favorites du livre. Peut-être y trouverez-vous là, l’argument ultime qui vous poussera à la lecture.
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